De la farine mélangée à l’eau, étalée sur un tissu blanc, peint d’après les motifs d’un ancien tapis arménien de XVème siècle. Tel un jardin suspendu le long de la falaise, aux souvenirs des gestes d’antan, des tapis que les familles arméniennes avaient l’habitude d’étaler sur des hauteurs, afin de les aérer en été. Il attend l’arrivée de la pluie, qui au lieu de le remplir et faire déborder ses rives va lentement l’effacer.